Jounal de prison. Le 9 juin 1941 note par François Bédarida

Promenade a Paris dan une voiture de luxe, queues pour les cigaretter, Champs-Elysees.*note 1
デラックスな車でパリを散歩、タバコのために行列、シャンゼリゼ。*〔ノート1〕

〔note 1〕Allusion probable à une séance d'interrogatoire au siège e la Gestpo, rue des Sausdsdaies, qui a donné l'occasion au prisonnier de traverser une partie de la capitale. A cette date (9 juin), Boris Vildé, au secret depuis deux mois et demi, est encore détenu à la prison de la Santé.
 Sur les interrogatoires de Vildé parla Gestapo, on dispose de deux témoignages portant tous deux sur le mois d'avril 1941. Le plus sûr est celui d'Agnès Humbert, qui a milité activement dans le réseau du musée de l'Homme et a été arrêtée quelques jours après Vildé. Alors qu'elle était en train d'être interrogrr par le capitaine. SS Doehring, raconte-t-elle, <>. Cf. A Humbert, Notre guerre, Paris, Emile-Paul, 1946, p. 80 (Agnès Hmbert, fille du sénateur Charles Humbert, était une historienne de l'art connue, qui travaillait elle qussi au palais de Chaillot4, mais au musée des Arts et Traditions populaires).
〔ノート1〕おそらく、ソーセエ通りにあったゲジュタボの本部での尋問会議での暗示。そこでは囚人に首都の一部分を通り抜ける機会が与えられた。ボリス・ヴィルデは2ヶ月半の間独房に入れられていたが、その日(6月9日)に、さらにサンテ刑務所の監獄に拘留される。
 ゲシュタボによるヴィルデの尋問に関しては、1941年4月ごろだとする二つの証言がある。もっとも確実なのはアグネ アンベルの証言である。彼女は人類博物館の地下組織網の中で積極的に活動しており、かつヴィルデの数日後逮捕された。彼女はナチ親衛隊ドェーリング中尉によって尋問されている最中であったのに、次のように語っている。「他のビューローとのコミュニケーションの出入り口は開いており、男性の囚人たちは一般人のように見え、ヴィルデをとり囲んでいる。やせこけて大きく見えるヴィルデの姿。その端整な顔立ちはブロンドの髭で囲まれている。なんともよく似合っている!彼は、たとえば若きエドアール・マネに似ている。彼は奇妙な仕立ての服を着ている:青いズボン、黒く縁取りをした上着、その両手は背中に回されて縛られている!歩くときは、窮屈そうで、平衡感覚を失っているように見える。彼は私を何とも言い難い悲しみが現れた目で長い間見つめている。私は決してそのまなざしを忘れることができないだろう。」A. アンベル『私たちの戦争』、パリ、エミール-ポー、1946、80ページ、参照(アグネ・アンベル、元老院議員シャルル・アンベルの娘、は、著名な美術史家の一人である。彼女はシャイヨ宮でも働いていたが伝統民芸博物館でも働いていた)。

On peut cioter également, en dépit de plusieurs inexactitudes évidemtes, le témoignage d'André Weil-Curiel (1901-1988) qui, envoyé de Londres en mission, a travaillé avec Vildé dans la clandestinité et qui après son arrestation l'a recontré deux à trois fois rue des Saussaies. La première fois, Vildé lui apparaît, à travers les vitres d'une fenêtre, entouré de ses gardiens allemands, <>. Selon Weil-Curiel, à l'égard de Vildé, le capitaine Doehring faisait preuve tantôt d'une haine farouch (<< il affirmait qu'il était un agent du Komintern, il parlait de lui avec rage>>) tantôt de courtoisie et même d'égards. Aionsi, à l'occasion d'une confrontation entre Weil-Curiel et Vildé, Doehring <>. En revanche, contrairement aux dires de Weil-Curiel, absolument aucun indice ne permet d'afirmer que Vildé ait été torturé. Cf. A. Weil-Curiel, Le Temps de la honte, t.III, Un voyage en enfer, Paris, Ed. du Myrte, 1947. 87-88.
 同じく、明らかな間違いがいくつかあるけれども、アンドレ・ウェイユ-キュリエール(1910−1988)の証言を得ることができる。彼は任務でロンドンに派遣され、ヴィルデとともに地下運動に従事し、ヴィルデの逮捕後は2、3回、ソーセエ通りでヴィルデと会っている。初回は、窓ガラスを通して、ヴィルデが、ドイツ人看守に取り囲まれているように見えた、「それらの若い粗野な人たちの真ん中で、謹厳かつ似つかわしい、数日刃をあてていない髭を蓄えて」。ウェイユ-キュリエールによれば、ヴィルデに対して、ドェーリング中尉が、ある時は激しい憎悪を「ヴィルデがコミンテルンの首謀者であると彼が断言し、激怒して話していた」)、ある時は礼儀正しく、また敬意さえを示していた。それで、ウェイユ-キュリエールとヴィルデとの間の対面の機会には、ドェーリングは「彼にコーヒーを入れ、タバコを勧めていた。彼らは互いにドイツ語で自分の考えを表していた。ドェーリングはとても流ちょうにドイツ語を話した」。その反面、ウェイユ-キュリエールの言うところに反して、絶対に、どんな状況証拠もヴィルデが拷問をかけられたことを断言するのを認められない。A. ウェイユ-キュリエール著『恥辱の時代』第3巻、『地獄の旅』、パリ、デュ・ミルト出版社、1947、87−88ページ、参照。